
À la Libération, la liaison affichée de Gabrielle Chanel avec un officier allemand, menace de lui attirer de graves ennuis : son ami Winston Churchill la fait exfiltrer en Suisse où s’est déjà réfugiée la fine fleur de la collaboration.
Pour vaincre son impatience, Mademoiselle commence à dicter ses mémoires à son ami Paul Morand, ancien ambassadeur de Vichy et futur académicien français, lui aussi exilé sur les bords du Léman.
C’est alors que reparaît Hans-Gunther von Dincklage. Traqué, l’ancien espion du Reich aurait pu disparaître en Amérique du Sud, comme beaucoup de ses congénères – mais il est sincèrement épris de Coco, et prêt à courir tous les risques pour la retrouver.
À travers l’histoire de cet amour improbable, c’est le portrait d’une Chanel mal connue que trace « MADEMOISELLE CHANEL, EN HIVER » : une femme de chair et de passion, amoureuse mais à l’humour destructeur, bannie mais à l’ambition intacte.
Grande prêtresse de la mode, Mademoiselle Chanel est également une magnifique héroïne romanesque.